Dominique Fils-Aimé est une auteure et interprète de Montréal qui puise son inspiration dans les icônes de la musique soul des années 40 à 60 telles que Billie Holiday, Etta James et Nina Simone. Sur scène, elle sait séduire le public grâce à son authenticité et à sa voix suave. Après avoir fait une entrée remarquée sur la scène musicale en 2018 avec Nameless, Dominique Fils-Aimé dévoile Stay Tuned!, deuxième album de sa trilogie, le 22 février sur l’étiquette Ensoul Records. Du bleu de Nameless teinté de silences historiques et de blues, au rouge brûlant du jazz, l’album Stay Tuned! est un appel, ainsi qu’un rappel à la révolution.

Musicien de jazz multi-instrumentiste, Kyle Eastwood s’est toutefois spécialisé dans la basse et la contrebasse. Prodigue et inventif, ce passionné de jazz a pour maîtres : Miles Davis, Herbie Hancock, Horace Silver ou Count Basie. Dans son 6ème album « Cinematic », Kyle Eastwoodd revisite, les bandes originales des chefs-d’œuvre du 7ème art.  Ennio Morricone, Henry Mancini, Michel Legrand, Lalo Schiffrin, Eric Serra ou enfin, les musiques qu’il a composées pour les films de son père de « Gran Torino » à « Lettres d’Iwo Jima ».

Pianiste, organiste, claviériste, compositeur et arrangeur de jazz, Laurent Coulondre a fait, lors de ses débuts sur scène, la première partie des grands noms du jazz : Marcus Miller, Dee Dee Bridgewater, Al Jarreau ou Michel Legrand. En 2016, il est sacré « Révélation de l’année » aux victoires du jazz et musique classique de la Fondation Lagardère. Tout en continuant à arpenter les scènes internationales en tant que sideman, il compose plusieurs albums dont les fameux « Gravity Zero » ou « Schizophrenia » qui ont marqué son parcours de musicien. Avec son nouvel album « Tribute to Michel Petrucciani », Laurent Coulondre, accompagné par le batteur André Ceccarelli et le contrebassiste Jérémy Bruyère, capte avec allégresse tout le lyrisme mélodique de Michel Petrucciani.

Chanteuse de jazz originaire de Virginie, Judi Jackson fait ses armes à l’école de musique « Music Lab du Jefferson Center ». A 14 ans, elle rencontre Wynton Marsalis, trompettiste et directeur du prestigieux Jazz at Lincoln Center à New York. Cet homme devient une vraie source d’inspiration pour sa future carrière dans le jazz. Elle découvre alors les voix des grandes chanteuses de jazz telles que Blossom Dearie, Billie Holliday, Sarah Vaughan, Miles Davis, Ella Fitzgerald et Mahalia Jackson. Quelques années plus tard, elle étudie à l’école de comédie musicale Cap21 de New York. Elle chante ensuite au Jazz at Lincoln Center, puis à Doha où l’institution new-yorkaise a ouvert une filiale.  A 26 ans à peine, et un unique album au compteur (Live in London, 2018), Judi Jackson est en train de devenir une grande voix du jazz en diffusant son intensité hors norme sur scène.

Au départ, il y a la rencontre de trois chanteuses, réunies par une amitié indéfectible et le désir espiègle d’unir leurs voix. Quand une contrebasse puissante et des percussions colorées s’invitent à dialoguer avec elles, on assiste avec ravissement à la naissance de Bloom ! Le choix de n’être accompagné que d’une section rythmique confère une sonorité étonnante et riche à ce projet acoustique : les voix, libres de toutes les originalités, osent s’aventurer là où on ne les attendrait pas. Les univers musicaux de chacun s’entremêlent aux frontières du jazz, de la world, de la soul, de la pop pour donner jour à une musique tour à tour exaltée, rythmée, épurée….

Jowee Omicil est un saxophoniste canado-haïtien qui détonne… Chez lui, il y a des rythmes africains, des mélodies de Bach et de Mozart, des échos de Thelonious Monk, une berceuse vénézuélienne, de la chanson martiniquaise, des parfums d’Orient et même d’Asie, le souvenir d’un Anglais à New York, du rara haïtien, des beats jamaïcains, des éclats de funk à la Miles Davis, l’extase du gospel, et bien sûr des exclamations de «BasH ! » omicilien, sans oublier une verve de rappeur. Sur disque comme à la scène, le volubile Jowee est un « entertainer » amoureux des mélodies, du groove et de la musique populaire. Alors quelle que soit l’étiquette qu’on voudrait lui coller – pas la peine d’essayer, elle ne tiendra pas !